Un citoyen suisse détenu par l’Iran accusé d’espionnage décède en prison | nouvelles d’espionnage
L’ambassade à Téhéran cherche à obtenir des éclaircissements sur les circonstances de la mort d’un prisonnier non identifié, tandis que les médias judiciaires rapportent qu’il s’est suicidé.
La Suisse a confirmé la mort d’un de ses citoyens emprisonné pour espionnage dans la province iranienne de Semnan.
Pierre-Alain Eltschinger, porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères, a confirmé jeudi le décès, a rapporté l’agence de presse Associated Press. Il a indiqué que l’ambassade de Suisse à Téhéran était en contact avec les autorités locales pour clarifier les circonstances de l’incident.
La prison de Semnan est située à environ 180 kilomètres (112 miles) à l’est de la capitale iranienne, Téhéran.
L’agence de presse judiciaire iranienne Mizan a rapporté que l’homme, qui n’a pas été identifié, avait demandé à son compagnon de cellule de lui apporter de la nourriture, puis s’était suicidé alors qu’il était seul.
“Les efforts pour le sauver ont échoué”, a déclaré Mizan citant Mohammad Sadegh Akbari, chef du département de la justice de la province.
La Suisse joue un rôle d’intermédiaire important entre Washington et Téhéran, représentant les intérêts américains en Iran depuis la prise de l’ambassade américaine en 1979 et la crise des otages.
Arrestations d’étrangers
Ces dernières années, les forces de sécurité iraniennes ont arrêté des dizaines d’étrangers et de binationaux, la plupart pour des accusations liées à l’espionnage et à la sécurité.
Des groupes de défense des droits de l’homme ont accusé l’Iran de tenter d’obtenir des concessions d’autres pays par le biais de telles arrestations. L’Iran le nie catégoriquement.
Mercredi, la journaliste italienne Cecilia Sala, reporter au journal Il Foglio, a été libérée par les autorités iraniennes après trois semaines de prison et est rentrée dans son pays.
Sala se trouvait dans le pays avec un visa de journaliste régulier lorsqu’elle a été arrêtée à Téhéran le mois dernier, accusée de « violation des lois de la République islamique ».
L’Iran a démenti les spéculations selon lesquelles son arrestation serait liée à la détention à Rome d’un homme d’affaires iranien accusé par les États-Unis d’avoir participé à une attaque contre son armée.
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